"Le Square" de Marguerite Duras.
Ed. Folio 1983. Pages 154.
Résumé: C'étaient des bonnes à tout faire, les milliers de Bretonnes qui
débarquaient dans les gares de Paris. C'étaient aussi les colporteurs
des petits marchés de campagne, les vendeurs de fils et d'aiguilles, et
tous les autres. Ceux - des millions - qui n'avaient rien qu'une
identité de mort.
Le seul souci de ces gens c'était leur survie : ne pas mourir de faim, essayer chaque soir de dormir sous un toit.
C'était aussi de temps en temps, au hasard d'une rencontre, Parler. Parler du malheur qui leur était commun et de leurs difficultés personnelles. Cela se trouvait arriver dans les squares, l'été, dans les trains, dans ces cafés des places de marché pleins de monde où il y a toujours de la musique. Sans quoi, disaient ces gens, ils n'auraient pas pu survivre à leur solitude.
Le seul souci de ces gens c'était leur survie : ne pas mourir de faim, essayer chaque soir de dormir sous un toit.
C'était aussi de temps en temps, au hasard d'une rencontre, Parler. Parler du malheur qui leur était commun et de leurs difficultés personnelles. Cela se trouvait arriver dans les squares, l'été, dans les trains, dans ces cafés des places de marché pleins de monde où il y a toujours de la musique. Sans quoi, disaient ces gens, ils n'auraient pas pu survivre à leur solitude.
La 7 de la page 7: "C'est à dire qu'il semblerait qu'on à voyager ainsi tout le temps, on doive un jour vouloir s'arrêter, c'est dans ce sens-là que je vous le demandais."
Un square. Deux personnages qui discutent de leur vie, de leurs peurs sans jamais vraiment se révéler. Cela résume assez bien "Le Square" de Duras. Si l'annonce est alléchante, je me suis ennuyée ferme! Non pas que le texte est mal écrit ou que les personnages ne sont pas intéressant. Je me suis juste sentie totalement exclue de ce récit.
L'homme et la femme discutent et leurs propos sont intéressants mais ne permettent pas à ce que l'on s'attache à eux. Impossible de se sentir investi dans un roman qui semble ne pas nous être adressé.
Certainement pas le meilleur moyen de commencer Duras!
Extrait: "-Mais, Mademoiselle, comment arriveriez-vous à ne pas vouloir quelque chose tout en la voulant tellement?
- C'est ce que je me suis dit, oui et, à vrai dire, cette manière-là, je ne l'ai jamais trouvée bien sérieuse."
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