Ed. France Loisirs 2012. Pages 622.
Titre Original: A quiet belief in angels
Résumé: Joseph a douze ans lorsqu'il découvre dans son village de Géorgie le
corps d'une fillette assassinée. Une des premières victimes d'une longue
série de crimes. Des années plus tard, alors que l'affaire semble enfin
élucidée, Joseph s'installe à New York. Mais, de nouveau, les meurtres
d'enfants se multiplient... Pour exorciser ses démons, Joseph part à la
recherche de ce tueur qui le hante. Avec ce récit crépusculaire à la
noirceur absolue, R. J. Ellory évoque autant William Styron que Truman
Capote, par la puissance de son écriture et la complexité des émotions
qu'il met en jeu.
Lu dans le cadre du challenge "Mois Ellory" organisé par LéaTouchBook
La 7 de la page 7: "J'y réfléchis un bon moment."
En ce qui concerne les thrillers, je suis assez exigeante (certains diront psychorigide et je ne peux pas vraiment leur donner tort...) Il me faut du rythme, des personnages en béton armé et une intrigue haletante. Enfin, il me faut tout cela en règle générale... car ici, le rythme est assez lent et l'intrigue presque secondaire. "Seul le silence" était donc voué à me déplaire. Or, le contraire est arrivé. Je me suis attachée à Joseph et l'intrigue a titillé mon imaginaire. Je me suis demandé où Ellory m'emmenait et je l'ai suivi avec plaisir. Jusqu'à la dernière minute, l'auteur maintient un suspens magistralement orchestré. Alors est-ce vraiment un thriller? Oui et non.
Oui car Ellory utilise les codes du thriller: des crimes, une situation de suspens, un personnage qui se retrouve au milieu de l'intrigue.
Non car on se focalise beaucoup plus sur le sort de Joseph que sur les crimes en eux-mêmes. On ne se demande pas vraiment qui est l'assassin, on se demande surtout comment Joseph va découvrir son identité et comment cela va l'affecter.
Pour couper la poire en deux, on dira que c'est un très bon thriller psychologique.
A lire, vite!
Extrait: "Après le meurtre de la petite Keppler à Fleming, après avoir rendu visite à ma mère et écouté ses divagations, je me demandais si j'étais destiné à porter le poids de ces fantômes éternellement. Si d'une manière ou d'une autre, j'aurais pu faire quelque chose pour empêcher ces meurtres, et si en ne faisant rien je m'étais condamné à porter le fardeau de la culpabilité pour le restant de mes jours."
Merci d'avoir participé au challenge et pour cette très bonne chronique ! :D
RépondreSupprimerMais je t'en prie et merci à toi de faire ce genre d'événements! ;-)
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