"Psycho Killer" Anonyme.
Ed. Sonatine 2013. Pages 358.
Résumé: Tout semble paisible à B Movie Hell, 3672 habitants. Jusqu’au jour où un
tueur mystérieux portant un masque en forme de crâne, surmonté d’une
crête iroquoise rouge, se mette à assassiner tranquillement certains des
habitants de la ville. Le FBI confie l’affaire à un couple
d’enquêteurs, Milena Fonseca et Jack Munson, surnommé le Fantôme,
spécialiste des opérations clandestines. Bientôt de mystérieux liens
apparaissent entre cette terrifiante série de meurtres et un projet top
secret du Département d’Etat, l’opération Blackwash. Alors que la
paranoïa s’empare de la ville, la collaboration entre le FBI et les
autorités locales s’annonce difficile. Les habitants de B Movie Hell,
bien décidés à garder leurs nombreux secrets, entendent en effet
résoudre seuls et sans aide extérieure cette histoire aussi terrifiante
qu’énigmatique.
Après sa tétralogie consacrée au Bourbon Kid, Anonyme nous offre un slasher jubilatoire en forme de clin d’oeil aux films de série B. Est-il possible d’y résister ?
La 7 de la page 7: "Une trentaine."
Après sa tétralogie consacrée au Bourbon Kid, Anonyme nous offre un slasher jubilatoire en forme de clin d’oeil aux films de série B. Est-il possible d’y résister ?
La 7 de la page 7: "Une trentaine."
Oubliez le Bourbon Kid, il coule des jours heureux dans un monde bien différent de celui exploré ici.
Bon déjà, Anonyme,
on l'aime ou on l'aime pas... Personnellement, moi je l'adore. Même s'il
devait se révéler être le fils caché de Gollum et Sylvie Vartan, cet auteur est un génie du gore et de la description frontale qu'on se prend comme un uppercut dans la mâchoire.
L'histoire? Et bien globalement, il y a un type qui dégomme un tas
de gens. On sait pas pourquoi mais on sent qu'il doit y avoir un lien
avec cette étrange jeune demoiselle qui pense que la vie c'est comme dans "Dirty Dancing". Si l'histoire est quelque peu prévisible, le style, lui, reste inimitable.
Si
on voit arriver la fin, on s'en fiche un peu parce que une scène de carnage sur "Time of My Life" et "Can't fight the moonlight' c'est
quand même du caviar sur canapé!
Un vrai régal.
Extrait: "Il sortit son téléphone de sa poche. Il était énervé que Fonseca ne soit pas encore arrivée. Il ne pouvait pas quitter le restaurant sans elle car elle n'avait aucun moyen de transport. Il composa son numéro et garda les yeux fixés sur l'écran, qui afficha un téléphone en train de sonner pour montrer qu'il était mis en contact avec Fonseca. Une demi-seconde plus tard, il entendit les Backstreet boys brailler derrière le rideau de la cuisine. Il reconnut la sonnerie de Fonseca. Et la voix de candy, qui étouffa immédiatement un juron."
Extrait: "Il sortit son téléphone de sa poche. Il était énervé que Fonseca ne soit pas encore arrivée. Il ne pouvait pas quitter le restaurant sans elle car elle n'avait aucun moyen de transport. Il composa son numéro et garda les yeux fixés sur l'écran, qui afficha un téléphone en train de sonner pour montrer qu'il était mis en contact avec Fonseca. Une demi-seconde plus tard, il entendit les Backstreet boys brailler derrière le rideau de la cuisine. Il reconnut la sonnerie de Fonseca. Et la voix de candy, qui étouffa immédiatement un juron."
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