mardi 22 septembre 2015

"Psycho Killer" de Anonyme

"Psycho Killer" Anonyme.
Ed. Sonatine 2013. Pages 358. 

Résumé: Tout semble paisible à B Movie Hell, 3672 habitants. Jusqu’au jour où un tueur mystérieux portant un masque en forme de crâne, surmonté d’une crête iroquoise rouge, se mette à assassiner tranquillement certains des habitants de la ville. Le FBI confie l’affaire à un couple d’enquêteurs, Milena Fonseca et Jack Munson, surnommé le Fantôme, spécialiste des opérations clandestines. Bientôt de mystérieux liens apparaissent entre cette terrifiante série de meurtres et un projet top secret du Département d’Etat, l’opération Blackwash. Alors que la paranoïa s’empare de la ville, la collaboration entre le FBI et les autorités locales s’annonce difficile. Les habitants de B Movie Hell, bien décidés à garder leurs nombreux secrets, entendent en effet résoudre seuls et sans aide extérieure cette histoire aussi terrifiante qu’énigmatique.
Après sa tétralogie consacrée au Bourbon Kid, Anonyme nous offre un slasher jubilatoire en forme de clin d’oeil aux films de série B. Est-il possible d’y résister ?

La 7 de la page 7: "Une trentaine." 

Oubliez le Bourbon Kid, il coule des jours heureux dans un monde bien différent de celui exploré ici.
Bon déjà, Anonyme, on l'aime ou on l'aime pas... Personnellement, moi je l'adore. Même s'il  devait se révéler être le fils caché de Gollum et Sylvie Vartan, cet auteur est un génie du gore et de la description frontale qu'on se prend comme un uppercut dans la mâchoire.
L'histoire?  Et bien globalement, il y a un type qui dégomme un tas de gens. On sait pas pourquoi mais on sent qu'il doit y avoir un lien avec cette étrange jeune demoiselle qui pense que la vie c'est comme dans "Dirty Dancing". Si l'histoire est quelque peu prévisible, le style, lui, reste inimitable. 
Si on voit arriver la fin, on s'en fiche un peu parce que une scène de carnage sur "Time of My Life" et "Can't fight the moonlight' c'est quand même du caviar sur canapé! 
Un vrai régal.

Extrait: "Il sortit son téléphone de sa poche. Il était énervé que Fonseca ne soit pas encore arrivée. Il ne pouvait pas quitter le restaurant sans elle car elle n'avait aucun moyen de transport. Il composa son numéro et garda les yeux fixés sur l'écran, qui afficha un téléphone en train de sonner pour montrer qu'il était mis en contact avec Fonseca. Une demi-seconde plus tard, il entendit les Backstreet boys brailler derrière le rideau de la cuisine. Il reconnut la sonnerie de Fonseca. Et la voix de candy, qui étouffa immédiatement un juron." 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire