Ed. Albin Michel 2001. Pages 553.
Titre Original: "Hearts in Atlantis"
Résumé: 1960 : Enfant triste et rêveur, entre un père disparu et une mère en
proie à des soucis d'argent, Bobby fait la connaissance d'un étrange
voisin, qui se dit traqué par de mystérieuses crapules en manteau jaune.
1966 : A l'université, Pete mène joyeuse vie entre la musique, la contestation et les parties de cartes, sur fond de guerre au Vietnam. 1983 : Willie, vétéran de la guerre, gagne sa vie en jouant les aveugles, une cécité qui est aussi une forme de provocation. Des destins différents qui se croisent autour d'une femme, Carol. Tous l'ont aimée. Bobby la retrouvera. L'Atlantide ? C'est l'Amérique de leur jeunesse, au long de ces sixties devenues légendaires mais qui, nous rappelle l'auteur, ont bel et bien existé...
1966 : A l'université, Pete mène joyeuse vie entre la musique, la contestation et les parties de cartes, sur fond de guerre au Vietnam. 1983 : Willie, vétéran de la guerre, gagne sa vie en jouant les aveugles, une cécité qui est aussi une forme de provocation. Des destins différents qui se croisent autour d'une femme, Carol. Tous l'ont aimée. Bobby la retrouvera. L'Atlantide ? C'est l'Amérique de leur jeunesse, au long de ces sixties devenues légendaires mais qui, nous rappelle l'auteur, ont bel et bien existé...
La 7 de la page 7: "Le nouveau locataire appartenait à la troisième catégorie."
Ce n'est pas vraiment un secret, j'aime beaucoup Stephen King. Mais au-delà des histoires d'horreur, d'épouvante etc. ce sont surtout ses histoires plus "humaines" que je préfère. Bien sûr, il y a toujours une dose de paranormal ou d'angoisse dans ses romans mais "Cœurs perdus en Atlantide" est définitivement à mettre dans la catégorie "humaine" de Stephen King.
Ici, il revient dans les années 60 afin de mettre en place une histoire touchante et intrigante. Les personnages sont mystérieux et cachent de nombreux secrets qu'on se délecte de découvrir. L'écriture de King est toujours aussi efficace, surtout quand il sort des sentiers battus pour nous conter une histoire qui parle à notre inconscient et à nos émotions plutôt qu'à nos peurs.
Un très bon moment passé avec le maître de l'épouvante.
Extrait: "On trouve aussi des tas de livres écrits de manière admirable mais dont
les histoires ne sont pas très bonnes. Sache lire parfois pour
l'histoire, Bobby. Ne sois pas comme ces snobinards qui refusent de le
faire. Mais lis aussi parfois pour les mots, pour la langue. Ne sois pas
non plus comme ces frileux qui ne s'y risqueraient pas. Et le jour où
tu tombes sur un bouquin qui raconte une bonne histoire et qui en plus
est bien écrit, chéris-le comme un trésor."
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