Ed. Albin Michel 2000. Pages 171.
Résumé: Parce qu'elle ne bouge pas et ne pleure pas, se bornant à quelques
fonctions essentielles - déglutition, digestion, excrétion -, ses
parents l'ont surnommée la Plante. L'intéressée se considère plutôt, à ce stade, comme un tube. Mais ce
tube, c'est Dieu. Le lecteur comprendra vite pourquoi, et apprendra
aussi que la vie de Dieu n'est pas éternelle, même au pays du Soleil
levant... Avec cette " autobiographie de zéro à trois ans ", la
romancière de Stupeur et tremblements, Grand Prix du roman de l'Académie
française en 1999, nous révèle des aspects ignorés de sa personnalité
et de la vie en général, tout en se montrant plus incisive, plus lucide
et plus drôle que jamais.
La 7 de la page 7: "Ils cesseraient de lui donner à boire et à manger jusqu'à ce qu'elle réclame aussi elle finirait bien par être forcée de réagir."
J'ai un véritable problème avec cette auteure. Non seulement sa plume me laisse totalement indifférente mais en plus ses sujets et ses personnages ne me parlent pas particulièrement. "La Métaphysique des Tubes" ne déroge pas à la règle. Impossible de me lancer dans cette histoire et dans cet univers. Je suis totalement passée à côté de l'histoire et l'écriture m'a laissée de marbre. Un jour, peut-être... Mais pas demain, demain j'ai licorne.
Extrait: "Il existe depuis très longtemps une immense secte d'imbéciles qui oppose
sensualité et intelligence. C'est un cercle vicieux: ils se privent de
volupté pour exalter leurs capacités intellectuelles, ce qui a pour
résultat de les appauvrir. Ils deviennent de plus en plus stupides, ce
qui les conforte dans leur conviction d'être brillants - car on n'a rien
trouvé de mieux que la bêtise pour se croire intelligent."
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