samedi 24 octobre 2015

"Roadmaster" de Stephen King

"Roadmaster" de Stephen King
Ed. Albin Michel 2004. pages 444.
Titre Original: "From A Buick 8"

Résumé: Un inconnu s'arrête dans une station-service perdue au fin fond de la Pennsylvanie, au volant d'une Buick "Roadmaster", un magnifique modèle des années 1950... qu'il abandonne là avant de disparaître. Alertée, la police vient examiner le véhicule, qui se révèle entièrement factice et composé de matériaux inconnus.
Vingt ans plus tard, la Buick est toujours entreposée dans un hangar de la police d'Etat, et rien n'a filtré des phénomènes surnaturels qui se produisent à son entour, et qu'elle semble provoquer. Un homme veut cependant savoir la vérité : Ned Wilcow, le fils du policier initialement chargé de l'enquête, mort depuis dans un mystérieux accident. Et si rouvrir les portières de la mystérieuse automobile revenait à ouvrir les portes de l'horreur ?

La 7 de la page 7: "Statler, le véhicule est une Volkswagen Jetta, son numéro est 14-0-7-3-9 Foxtrot, P.A." 

Stephen King est un auteur prolifique. Très prolifique. Et comme toujours avec ce genre d'auteur, il y a des histoires qui semblent "forcées". Malheureusement, "Roadmaster" fait partie de ses romans. L'intrigue est usée et déjà utilisée avant même de commencer. On peut adorer un auteur sans pour autant tomber dans la facilité d'aimer tout ce qu'il écrit sans garder son sens critique. Si il n'y a rien à redire à la plume de King, force est de constater que l'histoire, ici, est dénuée d'intérêt. Je me suis fermement ennuyée tout au long de ce roman. Impossible de s'attacher aux personnages. Impossible de s'intéresser à l'intrigue. Ce n'est certainement pas un des chefs-d’œuvre de King. Passez votre chemin, d'autres de ses romans sont beaucoup plus intéressant que "Roadmaster". 

Extrait: "Au moment où je prenais place à côté de lui sur le banc, l’idée m’est venue de lui entourer les épaules de mon bras, mais je l’ai chassée. Si un geste tel que celui-là doit passer dans la médiation de la pensée, on invariablement l’impression qu’il a quelque chose de factice. Je suis un célibataire endurci, et si on gravait mes connaissances en matière de paternité sur une tête d’épingle, on aurait encore la place d’y inscrire le texte complet du Notre-Père. "  

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