mercredi 7 octobre 2015

"La conjuration des imbéciles" de John Kennedy Toole

"La conjuration des imbéciles" de John Kennedy Toole.
Ed. 10/18 2014. Pages 534.
Titre Original: "The Confederacy of Dunces".

Résumé: L’histoire se situe aux États-Unis, à La Nouvelle-Orléans (Louisiane), au début des années 1960. Le personnage principal est Ignatius J. Reilly, un étudiant en littérature médiévale, remarquablement érudit et d'une intelligence qui confine au génie paranoïaque, mais vivant en vrai pacha chez sa mère arthritique et alcoolique. Ignatius, qui s'exprime pour son créateur, abhorre son époque. Il semble obstinément mais passionnément en décalage constant avec ses contemporains qu'il méprise férocement. Et tous les archétypes de l'Amérique contemporaine y passent : Les marlous, les beatniks, les Rockers, le flic, les vieux chrétiens fondamentalistes, la voisine acariâtre, la féministe anarcho-névrosée, les vendeurs de hot-dogs, etc.

La 7 de la page 7: "Maman! lança-t-il." 

Il y a des romans qui nous marquent par leur récit en lui-même et d'autre qui nous marquent par l'aura de leur auteur. "La conjuration des imbéciles" est un des rares romans qui entre dans les deux catégories. 
Non seulement le récit et les personnages sont forts mais le suicide de Toole avant la publication de de sa seule et unique œuvre donne une saveur particulière à ce roman. On ne connaîtra jamais Tootle que par "La conjuration des imbéciles". Et c'est bien dommage car on ne peut s'empêcher d'en redemander. 
"La conjuration des imbéciles" est un chef-d’œuvre. Véritable pamphlet social d'une Amérique qui part dans tous les sens. 
A lire sans aucune modération. Et à relire avec excès. 

Extrait: "Cette complète absence de contact entre la réalité est d'ailleurs, soyons juste, caractéristique de la quasi-totalité de "l'art "d'Amérique. Toute ressemblance entre l'art américain et la nature américaine serait fortuite et relèverait de la coïncidence, mais c'est seulement parce que le pays dans son ensemble n'a pas de contact avec la réalité.
On tient là une seulement des raisons pour lesquelles j'ai toujours été contraint d'exister à la lisiére de sa société,consigné dans le limbe réservé à ceux qui savent reconnaître la réalité quand ils la rencontrent.
"

   

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