"Le centième homme" de Jack Kerley
Ed. Michel Lafon 2006. Pages 323.
Titre Original: "The hundredth man"
Résumé: Un torse d'homme, sans tête ; trouvé par une : nuit torride en Alabama.
On suppose qu'il appartenait, à un prostitué, tué dans le feu de la
passion : Pour le chef de la police, l'affaire est classée, mais
l'inspecteur Carson Ryder n'est pas satisfait : la mise en scène
délibérée, l'absence totale de sang, le message étrange écrit sur la
chair de la victime, tout cela trahit la préméditation. Et l'avis de
Ryder compte, depuis qu'il a résolu une série de meurtres atroces, un an
plus tôt. Mais ce succès est bâti sur un secret, un secret terrible,
qu'il dissimule même à son meilleur ami. Or voilà qu'on découvre un
autre torse mutilé, avec un message encore plus étrange. Et cette fois,
le mort n'est pas un prostitué... Chassant des ombres pendant que leur
patron leur coupe l'herbe sous le pied, Ryder et son équipier en
viennent à comprendre que la cible réelle des crimes est toute proche.
De ses premières pages, explosives, à ses ultimes rebondissements, Le
Centième Homme décrit un monde absurde où les héros ne peuvent gagner
sans l'aide des fous, et où les morts sont plus dangereux que les
vivants.
La 7 de la page 7: "Willet Lindy était adossé au mur, sirotant un soda."
On commence ce livre avec enthousiasme. L'histoire est
bonne et intrigante. Les personnages sont plutôt bien campés. Le style n'est
pas déplaisant. On suit l'histoire en se demandant où elle va nous emmener. On
est relax. On est bien. On sirote un petit verre de vin, allongé sur le divan
en entendant la pluie virevolter doucement sur les fenêtres et là,
subitement... Sans qu'on s'y attende... On a un doute. On commence à ne plus
savoir que penser. Vient le dénouement, et clairement, on se demande ce qu'a
bien pu prendre l'auteur.
Vous savez, le moment où vous vous dites "c'est qui
encore celui-là?" au pire des moments... Oui c'est bien ce que vous
pensez, j'ai du retourner en arrière pour être sûre de qui on parlait quand est
venu le dénouement final. On pourrait argumenter que finalement, je n'avais
qu'à être plus attentive... C'est peut-être vrai... c'est peut-être de ma
faute. Mais on ne m'ôtera pas de l'idée que de toute façon, la fin est un peu
bâclée.
Mais attention, ce livre a quand même quelques bons points.
De un, les personnages sont bien écrits.
De deux, la relation entre le personnage principal et son
frère est plus qu'intéressante (même si pas assez exploitée à mon goût)
Et enfin, ça se lit vite.
Extrait: "Caulfield pesta sous cape. Etant médecin, il sut diagnostiquer des spasmes hémifaciaux passagers: tics ou papillonnements oculaires provoqués par des situations anxiogènes ou menaçantes."
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