Ed. J'ai Lu 2005. Pages 572.
Titre Original: "Io Uccido"
Résumé: Lors d'une de ses émissions nocturnes en direct, Jean-Loup Verdier,
animateur vedette de Radio Monte-Carlo, reçoit un étrange appel. D'une
voix plate et sans timbre, un inconnu confie qu'il apaise sa folie par
le meurtre. " Je tue... ", lance-t-il, avant de faire entendre quelques
mesures de musique et de raccrocher. Cet aveu passe pour une blague de
mauvais goût. Mais dès le lendemain, un célèbre pilote de Formule 1 et
sa petite amie, fille d'un
général, sont sauvagement assassinés sur leur yacht.
Ce n'est que le premier épisode d'une série de meurtres particulièrement atroces, que vient invariablement rythmer cette petite phrase : " Je tue... ".
général, sont sauvagement assassinés sur leur yacht.
Ce n'est que le premier épisode d'une série de meurtres particulièrement atroces, que vient invariablement rythmer cette petite phrase : " Je tue... ".
La 7 de la page 7: "A la sortie, il retrouva le spectacle accoutumé du port et de ses lumières, où selon toute probabilité, quelques centaines de millions d'euros ondulaient comme tous les jours, sous forme de yachts et autres voiliers de luxe."
Il est alléchant ce petit résumé! Et c''est sans doute le seul réel intérêt de ce
thriller. Il est bien présenté. Attention, ne me faites pas dire ce que
je n'ai pas écrit... L'idée de base est très bonne. Mais ça ne méritait pas 569 pages... L'idée est excellente mais cela
manque "d'ambiance". Je m'explique. Oui un meurtrier appelle une
station de radio et dit "je tue" et hop une petite musique
inquiétante derrière... On pourrait se dire que l'ambiance du roman suivrait. Mais
non, le reste est assez plat. Certains personnages sont trop développés alors
que pour d'autres on doit parfois retourner en arrière pour savoir "c'est
qui au juste encore celui-là?"... Un fin rocambolesque à laquelle on ne croit pas une seule seconde. De plus, la plume n'aide pas forcément l'histoire. Un peu trop académique à mon goût.
Une grosse déception.
Extrait: "Le Grand Prix de Formule 1 qui venait d’avoir lieu, était le signal de
l’été monégasque. A partir de maintenant, les jours, les soirées et les
nuits de la Côte allaient être un va-et-vient d’acteurs et de
spectateurs. D’un côté des limousines avec chauffeur transportant des
gens à l’expression suffisante et ennuyée. De l’autre, des petites
cylindrées remplies de gens en sueur et pleins d’admiration. Comme
ceux-ci plantés devant les vitrines éclairées que reflétaient leurs
yeux. Certains se demandaient sûrement où trouver le temps d’acheter
telle veste ou tel bijou ; d’autres, où trouver l’argent. Ils étaient le
jour et la nuit, deux catégories extrêmes, entre lesquelles existait
une variété impressionnante de nuances de gris. Beaucoup vivaient dans
le seul but de jeter de la poudre aux yeux, beaucoup d’autres avec celui
de s’en protéger."
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