"Dôme" de Stephen King
Ed. Le Livre de Poche 2013. Pages 1584.
Titre Original: "Under the Dome"
Résumé: Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort. A la fin de l’automne,
la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et
brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible.
Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et
quand – ou si – il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un
passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se
raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu’à l’os, voit tout
de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a
toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social
régi par la terreur s’installe et la résistance s’organise autour de
Dale Barbara, vétéran de l’Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en
ville…
La 7 de la page 7: "Et Barbie eut vaguement l'impression de la reconnaître, sans pouvoir en être certain; car c'était la folie au Sweetbriars Rose les dimanches matins."
L'idée est simple et pourtant terriblement efficace. Un jour, sans prévenir, un dôme est apparu au-dessus d'une petite ville. On ne peut pas le franchir. Les habitants sont donc prisonniers. Les personnalités se révèlent et on obtient un laboratoire social plus qu'intéressant et surtout très inquiétant.
Comme on l'a dit, l'idée est simple et efficace et pourtant je suis restée sur ma faim. Ce n'est certainement pas en raison des personnages qui sont variés et très attachants (et d'autres dont le côté angoissant nous happe complètement). Ce n'est pas non plus l'écriture. C'est du Stephen King pur jus. Et j'aime beaucoup sa plume. Non, là où le bas blesse, c'est dans la fin. Elle est bâclée. On n'y croit pas une seule seconde. "Dôme" est une excellente histoire qui aurait mérité un fin en apothéose. Malheureusement, ce n'est pas le cas et on reste perplexe en lisant le dénouement de cette fantastique histoire.
Extrait: "En fin de compte, il n'y avait que deux règles pour vivre avec la peur
(il avait fini par admettre que dominer sa peur était un mythe), et il
se les répétait pendant qu'il attendait.
Je dois accepter les choses sur lesquelles je n'ai aucun contrôle.Je dois transformer l'adversité en avantage pour moi."
Je dois accepter les choses sur lesquelles je n'ai aucun contrôle.Je dois transformer l'adversité en avantage pour moi."
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