Ed. 10/18 2011. Pages 411.
Titre Original: "The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society"
Résumé: Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde
Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche
du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la
lettre d'un inconnu, un natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ?
Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre
son monde et celui de ses amis - un monde insoupçonné, délicieusement
excentrique. Celui d'un club de lecture créé pendant la guerre pour
échapper aux foudres d'une patrouille allemande un soir où, bravant le
couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une
tourte aux épluchures de patates...) délices bien évidemment strictement
prohibés par l'occupant. Jamais à court d'imagination, le Cercle
littéraire des amateurs d'épluchures de patates déborde de charme, de
drôlerie, de tendresse, d'humanité Juliet est conquise. Peu à peu, elle
élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle et même
d'autres habitants de Guernesey , découvrant l'histoire de l'île, les
goûts (littéraires et autres) de chacun, l'impact de l'Occupation
allemande sur leurs vies... Jusqu'au jour où elle comprend qu'elle tient
avec le Cercle le sujet de son prochain roman. Alors elle répond à
l'invitation chaleureuse de ses nouveaux amis et se rend à Guernesey. Ce
qu'elle va trouver là-bas changera sa vie à jamais.
La 7 de la page 7: "Elle est mariée à un médecin blafard qui fait claquer sa langue à chaque fois qu'il s'apprête à parler."
J'étais très emballée par la 4ème de couverture. Et ma déception à été à la hauteur de mes espérances. Ce roman épistolaire ne m'a pas particulièrement plu. Les personnages sont coincés dans leur rôle et n'en sortent presque jamais. Les références littéraires sont "faciles". Le procédé narratif était pourtant bon mais je n'ai pas été emballée par l'histoire en elle-même. Les personnages ne m'ont pas convaincus. Bref, "Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" n'était clairement pas un livre pour moi.
Extrait: "J'ai tiré une table près de la plus grande fenêtre du salon pour écrire.
Le seul problème, c'est que je suis sans cesse tentée d'aller me
promener au bord de la falaise. Le mer et les nuages sont en perpétuelle
métamorphose, j'ai peur de manquer quelque chose en restant à
l'intérieur. Quand je me suis levée ce matin, la mer semblait pleine de
piécettes d'or. Et maintenant, on la croirait recouverte de dépôts de
citron. Les écrivains ont intérêt à vivre au coeur des terres ou près
d'une décharge publique, s'ils veulent réussir à travailler un peu. Ou à
se montrer plus persévérants que moi.
"
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