Ed. Grasset 2005. Pages 398.
Résumé: Cette histoire débute en l'an 2000. Oscar Dufresne a trente-quatre ans.
C'est un écrivain fictif, comme il y a des malades imaginaires. Il tient
son journal dans la presse pour que sa vie devienne passionnante. Il
est égoïste, lâche, cynique et obsédé sexuel - bref, c'est un homme
comme les autres. Ainsi l'auteur définit-il son livre, journal d'une
époque et chronique d'une génération:" il faudrait inventer pour le
délire dufresnien, en hommage à Malraux, la dénomination antijournal.
C'est un miroir déformant que je promène le long de mon nombril."
La 7 de la page 7: "C'est la plus belle histoire d'amour que j'ai jamais reçue."
Le "cas Beigbeder" est assez curieux. Je m'explique, on
l'aime ou on le déteste. Il fait partie de ces auteurs qui ne connaît pas le
juste milieu. Pour ma part, j'aime son travail. J'aime le style virulent,
insolent et provocateur de cet auteur.
J'ai déjà lu plusieurs de ses ouvrages: "99 Francs" que je n'ai pas particulièrement aimé et "L'amour dure trois ans" que
j'ai adoré.
Mais concentrons-nous sur "L’Égoïste
Romantique". Roman écrit dans le style "journal intime
fictionnel", Oscar Dufresne nous raconte ses péripéties amoureuses,
professionnelles et personnelles. On passe de fille en fille jusqu'à ce qu'il
trouve Françoise dont il tombe amoureux. On passe de club en club et de ville
en ville pour des aventures emplies de drogues, d'alcool et de sexe. Sans
oublier la phrase de la semaine qui fait sourire, qui fait réfléchir ou qui
nous fait se taper le front de consternation.
Critique virulente de la société de consommation et de l'univers du
spectacle (au sens large...) Lu au premier degré, Beigbeder serait brûlé sur la
place publique... Mais on ne lit pas ce livre sans avoir l'option 37ème degré.
Personnellement, je recommande ce livre cynique qui parvient à garder une
naïveté presque enfantine.
Extrait: "La masturbation, c'est être homosexuel
avec soi-même."
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