Ed. Rivages/noir 2006. Pages 477.
Titre Original: "Prayers for rain"
Résumé: Les liens affectifs qui unissaient Patrick Kenzie et Angela Gennaro sont
rompus. Patrick n’a pas quitté le vieux quartier de Boston où il opère,
aidé à l’occasion par son redoutable acolyte Bubba Rogowski. Angela,
elle, s’est installée dans le nord de la ville où elle travaille pour
une grosse société de sécurité.
C’est alors que Karen Nichols, une jeune femme posée et bien élevée dont la vie aurait dû se dérouler sans accroc, s’adresse à Patrick car elle est victime de harcèlement. Le problème est rapidement réglé avec l’aide de Bubba et tout semble rentrer dans l’ordre. Or bien au contraire, c’est ici que tout se détériore dans l’existence de Karen Nichols ; une incroyable succession de malheurs s’acharne sur elle : son fiancé est renversé par une voiture, elle perd son emploi et son appartement, puis sombre dans l’alcool et la drogue pour finir par se jeter du haut d’un immeuble de vingt-six étages.
Comment cette femme irréprochablement polie, travailleuse, presque trop naïve, a-t-elle pu se métamorphoser en une telle épave ? La police et sa famille n’y voient qu’un enchaînement de coïncidences particulièrement tragiques, mais Patrick, lui, n’y croit pas. C’est là qu’il va avoir besoin de l’aide d’Angie. Pour la première fois, le voici confronté à un tueur qui ne tombe sous le coup d’aucune loi : ni couteau, ni bombe, ni revolver. L’arme du crime est dans la tête des victimes. Il suffit de les manipuler pour qu’elles exécutent elles-mêmes le travail. Qui pourrait s’étonner d’un suicide de plus ou de moins dans une grande ville comme Boston ?
C’est alors que Karen Nichols, une jeune femme posée et bien élevée dont la vie aurait dû se dérouler sans accroc, s’adresse à Patrick car elle est victime de harcèlement. Le problème est rapidement réglé avec l’aide de Bubba et tout semble rentrer dans l’ordre. Or bien au contraire, c’est ici que tout se détériore dans l’existence de Karen Nichols ; une incroyable succession de malheurs s’acharne sur elle : son fiancé est renversé par une voiture, elle perd son emploi et son appartement, puis sombre dans l’alcool et la drogue pour finir par se jeter du haut d’un immeuble de vingt-six étages.
Comment cette femme irréprochablement polie, travailleuse, presque trop naïve, a-t-elle pu se métamorphoser en une telle épave ? La police et sa famille n’y voient qu’un enchaînement de coïncidences particulièrement tragiques, mais Patrick, lui, n’y croit pas. C’est là qu’il va avoir besoin de l’aide d’Angie. Pour la première fois, le voici confronté à un tueur qui ne tombe sous le coup d’aucune loi : ni couteau, ni bombe, ni revolver. L’arme du crime est dans la tête des victimes. Il suffit de les manipuler pour qu’elles exécutent elles-mêmes le travail. Qui pourrait s’étonner d’un suicide de plus ou de moins dans une grande ville comme Boston ?
La 7 de la page 7: "Et pourquoi auriez-vous besoin d'un détective privé, mademoiselle Nichols?"
Patrick se retrouve tout seul mais pour peu de temps. De la saga Kenzie/Gennaro, "Prières pour la pluie" est sans doute le plus déroutant. Comme à chaque fois, Lehane nous happe et ne nous lâche plus. Mais ici, on entre dans une histoire d'autant plus spéciale qu'elle est personnelle. Lehane nous confronte à un psychopathe. Un qui nous fait frissonner d'angoisse. On se surprend à avoir peur pour nos héros. Lehane nous plonge dans la noirceur de l'âme humaine, il nous confronte au pire.
Et on en redemande. Encore et encore.
Extrait: "Parce que depuis que tu es partie, j'ai tous ces rêves où tu dors près
de moi. Et quand je me réveille, je sens ton parfum, et je suis toujours
à moitié endormi, mais comme je n'en suis pas conscient, je tends la
main vers toi. Je touche ton oreiller, et tu n'es pas là. Et je me retrouve allongé dans mon lit à cinq heures du matin, les
oiseaux commencent à chanter, tu n'es pas là et l'odeur de ton parfum
disparaît peu à peu. Elle disparaît et.... Il n'y a plus que moi. Et les draps blancs. Des draps blancs, ces putains d'oiseaux, et j'ai
mal Ange, mais je ne peux rien faire d'autre que fermer les yeux, rester
là et regretter d'avoir autant envie de mourir."
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