"Vipère au poing" de Hervé Bazin
Ed. Le Livre de Poche 1948. pages 255.
Résumé: C'est le combat impitoyable livré par Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon
et ses frères, à leur mère, femme odieuse, surnommée Folcoche.
La 7 de la page 7: "Chemin de la Faulsaunière ferme de Rouge-Sel, domine les Sept-Pendus, les noms sinistres demeurent."
Bazin nous livre ici des souvenirs d'enfance aux côtés d'une mère tyrannique. A grands renforts de descriptions et de métaphores, je me suis sentie totalement exclue du récit.
Au programme du cours de français à ma lointaine époque scolaire, j'en suis encore à me demander ce qu'on avait bien pu faire de si grave pour mériter telle punition. Sortie de l'école, je ne suis jamais retournée vers cet auteur. Et je compte bien continuer...
Extrait: "Nous n'avions, en effet, jamais vu la mer, bien que La Baule ne se
trouve qu'à cent kilomètres de la Belle Angerie. La famille estimait
inutiles et même immorales les trempettes mondaines en eau salée, toute
viande dehors. L'horreur du nu et tenace en Craonnais. La peur de l'eau
également, tant qu'elle n'est pas bénite. L'éducation en vase clos - en
ciboire, dira Frédie - ne permettait aucune fréquentation dangereuse.
Chacun sait que sur les plages, on est obligé de se commettre plus ou
moins avec les boutiquiers enrichis et la canaille des congés payés. Et
puis, enfin, ça coûte cher."
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