Ed. Belfond 2000. Pages 358.
Titre Original: "The hippopotamus"
Résumé: En Angleterre, les acteurs écrivent aussi bien qu'ils jouent la
comédie... Ce n'est pas Stephen Fry, aussi efficace à l'écran que la
plume à la main, qui fera taire la rumeur. Dans L'Hippopotame, son
second roman (après Mensonges, mensonges), il dresse un étrange tableau
de famille, sur fond de riche société anglaise, et dévoile en
trompe-l'oeil les secrets des uns et les obsessions des autres. Au
premier plan, avec cet humour juste et raffiné, teinté d'une méchanceté
toute britannique, Fry dépose son hippopotame, Ted Wallace.
L'individu aime les femmes, l'argent, le whisky... Snob et acariâtre, ce poète à la plume de fiel compte dans ses relations quatre-vingt-quinze pour cent d'ennemis et cinq pour cent d'amis intéressés. Alors qu'il noie dans l'alcool son échec professionnel au bar d'un club de Soho, il tombe sur Jane, sa filleule, qui lui annonce bientôt qu'elle est atteinte d'une maladie mortelle. Une révélation qui n'aurait guère concerné notre ami Ted si elle n'était suivie d'une proposition : cent mille livres pour enquêter sur un miracle qui aurait eu lieu dans la magnifique propriété de l'oncle de Jane : Michael Logan. Un richissime industriel que Ted connaît bien...
L'individu aime les femmes, l'argent, le whisky... Snob et acariâtre, ce poète à la plume de fiel compte dans ses relations quatre-vingt-quinze pour cent d'ennemis et cinq pour cent d'amis intéressés. Alors qu'il noie dans l'alcool son échec professionnel au bar d'un club de Soho, il tombe sur Jane, sa filleule, qui lui annonce bientôt qu'elle est atteinte d'une maladie mortelle. Une révélation qui n'aurait guère concerné notre ami Ted si elle n'était suivie d'une proposition : cent mille livres pour enquêter sur un miracle qui aurait eu lieu dans la magnifique propriété de l'oncle de Jane : Michael Logan. Un richissime industriel que Ted connaît bien...
La 7 de la page 7: "Le grand dramaturge avait dix minutes de retard, naturellement, et il traversa la salle au pas de charge sans même me voir."
Si l'histoire est originale et que les personnages sont bien curieux, c'est surtout la plume qui m'a plu dans "L'hippopotame". Fry trouve les mots justes et pique là où il faut. Ce roman est hilarant. Une bonne critique de l’establishment anglais, on se prend d'affection pour ces personnages totalement atypiques et complètement barrés.
Un véritable régal, page après page. On en redemande.
Extrait: "Les rayons du soleil caressaient l'autel, faisaient luire les calices,
les patènes et les bougeoirs, la mitre de l'évêque et nos jeunes têtes
néophytes, nimbant l'ensemble d'un halo doré qui semblait calculé pour
toucher dans l'auditoire l'athée le plus endurci et le pousser à
s'agenouiller pour hurler sa foi inconditionnelle...Un tas de conneries naturellement. La seule chose qui luisait, cet
après-midi là, c'était la goutte qui pendait au nez de l'évêque."
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