"Mildred Pierce" de James Cain.
Ed. Gallimard L'Imaginaire 2007. Pages 406.
Résumé: Mildred Pierce, petite femme aux cheveux blonds mousseux et aux yeux bleus limpides, décide de se séparer de son mari ; c'est, dit-elle, parce qu'il court après une certaine Mrs. Biederhof, mais surtout parce que, victime de la crise de 1929, il est sans travail et en prend trop aisément son parti. Elle doit pourtant gagner sa vie, et celle de ses filles, alors, pour s'en sortir, elle vend les " pies " faits maison, et travaille comme serveuse dans un restaurant. Mais cela ne suffit pas, du moins pas aux yeux de sa fille aînée, Véda, alors Mildred se lance dans les affaires et ouvre son propre restaurant " Mildred Pierce, Poulet - Gaufres - Pies ", suivi d'un deuxième, puis d'un troisième. Elle fait aussi la connaissance de Monty Beragon, un jeune et élégant oisif, devient sa maîtresse, puis, lorsqu'il est ruiné, l'entretient. Or, pendant ces années de lutte, Véda grandit et devient une rivale redoutable au caractère orgueilleux, cupide et méprisant, et Mildred, rejetée et bafouée, se retrouve, après un drame affreux provoqué par sa propre fille, seule, pauvre et vieillie...
La 7 de la page 7: "-Alors, tu peux faire tes bagages tout de suite et t'en aller pour de bon, car si tu passes cette porte, je ne te laisserai pas rentrer."
Coup de cœur magistral! Ce livre est un véritable petit bijou! L'histoire est terriblement bien ficelée. On souffre en même temps que Mildred et on ne souhaite pas la quitter. On voudrait la soutenir et lui dire que tout va bien se passer.
Ed. Gallimard L'Imaginaire 2007. Pages 406.
Résumé: Mildred Pierce, petite femme aux cheveux blonds mousseux et aux yeux bleus limpides, décide de se séparer de son mari ; c'est, dit-elle, parce qu'il court après une certaine Mrs. Biederhof, mais surtout parce que, victime de la crise de 1929, il est sans travail et en prend trop aisément son parti. Elle doit pourtant gagner sa vie, et celle de ses filles, alors, pour s'en sortir, elle vend les " pies " faits maison, et travaille comme serveuse dans un restaurant. Mais cela ne suffit pas, du moins pas aux yeux de sa fille aînée, Véda, alors Mildred se lance dans les affaires et ouvre son propre restaurant " Mildred Pierce, Poulet - Gaufres - Pies ", suivi d'un deuxième, puis d'un troisième. Elle fait aussi la connaissance de Monty Beragon, un jeune et élégant oisif, devient sa maîtresse, puis, lorsqu'il est ruiné, l'entretient. Or, pendant ces années de lutte, Véda grandit et devient une rivale redoutable au caractère orgueilleux, cupide et méprisant, et Mildred, rejetée et bafouée, se retrouve, après un drame affreux provoqué par sa propre fille, seule, pauvre et vieillie...
La 7 de la page 7: "-Alors, tu peux faire tes bagages tout de suite et t'en aller pour de bon, car si tu passes cette porte, je ne te laisserai pas rentrer."
Coup de cœur magistral! Ce livre est un véritable petit bijou! L'histoire est terriblement bien ficelée. On souffre en même temps que Mildred et on ne souhaite pas la quitter. On voudrait la soutenir et lui dire que tout va bien se passer.
On déteste sa fille Véda. Quelle peste celle-là! On aurait envie de lui mettre des claques magistrales.
On
voudrait aussi secouer Mildred pour qu'elle ouvre enfin les yeux sur
son entourage. On voudrait la protéger mais sa naïveté prend toujours le
dessus. C'est une optimiste cette Mildred. Malheureusement pour elle,
elle ne voit pas qu'elle ne fait pas confiance aux bonnes personnes.
Le style est direct et les descriptions sont présentes sans pour autant noyer le texte.
Un pur petit bijou!
Recommandé de chez recommandé!
Extrait: " Elle avait peur de Véda, de son snobisme, de son mépris, de son orgueil invincible. Et elle avait peur d'autre chose qui semblait toujours être aux aguets sous l'élocution caressante, affectée de Véda: un désir froid, cruel, grossier de torturer sa mère, de l'humilier, et par-dessus tout de la blesser."
Extrait: " Elle avait peur de Véda, de son snobisme, de son mépris, de son orgueil invincible. Et elle avait peur d'autre chose qui semblait toujours être aux aguets sous l'élocution caressante, affectée de Véda: un désir froid, cruel, grossier de torturer sa mère, de l'humilier, et par-dessus tout de la blesser."
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